Premier médecin arabophone à s'installer et à enseigner à
Kairouan (Qayrawān), sur invitation du prince aghlabide
Ibrāhīm II vers 264 hijri/ 877 après J.C., il acquit une certaine notoriété à
Kairouan (Qayrawān) et fut surnommé "poison rapide" en raison de l'efficacité de ses remèdes. On lui doit un grand nombre d'ouvrages de pharmacie, de médecine et, plus généralement, de sciences, mais seul son Traité sur la mélancolie a survécu. Ibn Juljul nous rapporte que le prince
Ziyādet-Allah III le fit emprisonner et finit par le condamner à mort et que les habitants de
Kairouan (Qayrawān) qui avaient bénéficié de ses prescriptions ont protesté contre son arrestation.