عبد الكريم النّهشَلي القيروانيّ ، وُلد بالمسيلة (في الجزائر حاليّا) في منتصف القرن الرابع الهجريّ تقريبا، ثمّ سرعان ما انتقل إلى القيروان ، عاصمة العلم والأدب حينذاك، فأكمل تحصيله واتّصل بأعلام العصر من رجال السياسة والأدب. كان شاعرا وناقدا، عمل بديوان الإنشاء ومدح المنصور وابنه باديس ، وعُرف بغزله وتعفّفه عن الهجاءويعدّ ابن رشيق أحد تلاميذه، وقد ذكره في كتاب العمدة ، وقال عنه في "أنموذج الزّمان" : " كان شاعرا مقدّما عارفا باللغة خبيرا بأيّام العرب وأشعارها، بصيرا بوقائعها وآثارها" (ص 171). توفّي بالقيروان أو المهديّة سنة 405 هـ.

ʿAbdelkarīm Al-Nahšalī Al-Qayrawānī est né à Msīlaẗ (dans l’actuelle Algérie) quelque part au milieu du quatrième siècle de l’hégire. Il part très tôt pour Kairouan qui était à l’époque la capitale de la science et de la littérature. Il y poursuit ses études jusqu’à leur accomplissement et entre en contact avec les personnes les plus en vue à l’époque dans les sphères de la politique et de la littérature. Poète et critique littéraire, il a travaillé au Diwān al-Inšāʾ [Chancellerie] et a chanté l’éloge d’Al-Mansūr et de son fils Bādīs. Il était connu pour son Ġazal [poésie d’amour] et se refusa toute forme de hiǧāʾ(satire). Ibn Rašīq, qui est considéré comme l’un de ses élèves, l’évoque dans son livre Al-ʿUmdaẗ et, dans son livre Unmūḏaǧ al-zamān, il dit de lui : « C’était un poète de premier plan qui maîtrisait la langue, connaissait à la perfection les hauts faits des Arabes et leur poésie et était au fait de leurs guerres mémorables et des œuvres littéraires qu’elles ont inspirées ». Il est mort à Kairouan ou Mahdia en 405 H.

ʿAbdelkarīm Al-Nahšalī Al-Qayrawānī was born in Msīlaẗ (in present-day Algeria) sometime in the middle of the fourth century AH. He left at an early age for Kairouan, which was at the time the capital of science and literature. He continued his education there until its completion and came into contact with the most prominent people of the time in the of political and literary spheres. A poet and literary critic, he worked at the Diwān al-Inšāʾ [Chancery] and sang the praises of d’Al-Mansūr and his son Bādīs. He was known for his Ġazal [love poetry] and denied himself any form of hiǧāʾ (satire). Ibn Rašīq, who is considered one of his students, mentions him in his book Al-ʿUmdaẗ and, in his book Unmūḏaǧ al-zamān, he says of him, "He was a leading poet who mastered language, knew to perfection the high deeds of the Arabs and their poetry, and was knowledgeable about their memorable wars and the works of literature they inspired." He died in Kairouan or Mahdia in 405 H.